"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Jardin Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
"Musée Albert KAHN" - Boulogne Billancourt
Hauts de Seine - Juillet 2011
1908-1930, le temps suspendu
Du 9 novembre 2010 au 18 septembre 2011, l’exposition met en valeur l’un des fleurons du patrimoine du département des Hauts-de-Seine : les collections d’images conservées au musée Albert-Kahn. Les opérateurs du banquier ont voyagé au Japon lors de périodes charnières correspondant à trois règnes impériaux (ères Meiji, Taishô et Shôwa). Une époque où le pays est en pleine mutation sans que pour autant disparaisse un patrimoine culturel désormais atemporel. La modernité du Japon de ce début du XXe siècle sera mise en avant dans une seconde exposition.
Le 13 novembre 1908, le banquier Albert Kahn (1860-1940) effectuant un tour du monde, fait étape au Japon pour ses affaires. Auparavant, il a fait former à la photographie et à la cinématographie son chauffeur Albert Dutertre. Ce dernier, pendant le séjour d’une vingtaine de jours en terre japonaise, tient un carnet de voyage et prend des photographies noir et blanc en relief.
Le Japon que les deux hommes visitent s’est ouvert sur le monde depuis le début de l’ère Meiji (1868-1912). Une modernisation et une industrialisation fulgurantes cohabitent cependant avec un Japon encore traditionnel et immémorial. Le banquier éprouve un tel attachement pour ce pays qu’il a d’ailleurs fait aménager un jardin japonais dans sa propriété de Boulogne.
Deux autres opérateurs des Archives de la Planète – un projet d’Albert Kahn visant à constituer une mémoire iconographique des modes de vie voués à disparaître – sont envoyés au Japon. Stéphane Passet en 1912 puis Roger Dumas en 1926-1927 rapporteront de leurs voyages des films noir et blanc et plus de 2 000 autochromes (1er procédé industriel de photographies en couleurs véritables).
Les images qu’ils rapportent ont un tel caractère atemporel qu’elles gardent encore leur pertinence, près d’un siècle plus tard. Elles sont les ambassadrices d’un Japon inspiré.
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